Remontée
de la rivière Sekonyer dans le parc national Tanjung Puting.
Ce
parc est réputé pour les orangs-outans qui y vivent.
Il
en reste 6 000 sur Kalimantan et sont en voie de disparition mais
depuis l'année dernière leur population serait en légère
augmentation (?).
Nous
louons un klopok (bateau privé) pour 3 jours avec un équipage
composé d'un capitaine, d'un conducteur, d'une cuisinière et d'un
guide.
Notre cuisinière a beaucoup de mérite car elle passe la majeure partie de la journée assise en tailleur à cuisiner, la hauteur de leur étage ne permettant pas de se tenir debout !
Notre cuisinière a beaucoup de mérite car elle passe la majeure partie de la journée assise en tailleur à cuisiner, la hauteur de leur étage ne permettant pas de se tenir debout !
Tous
les jours, à la même heure, les gardiens apportent deux sacs de
bananes sur une plateforme.
Ils appellent les orangs-outans avec des cris particuliers.
Ils appellent les orangs-outans avec des cris particuliers.
Au
bout de plusieurs dizaines de minutes, nous apercevons enfin notre
premier orang-outan. A cette station nous verrons beaucoup de
femelles avec leur petit.
Les mères élèvent leur petit jusqu'à l'âge de 7 ans, exceptionnel chez les mammifères.
Les mères élèvent leur petit jusqu'à l'âge de 7 ans, exceptionnel chez les mammifères.
Je fais mes réserves de bananes, je suis sûr de les avoir pour moi! |
Position idéale pour surveiller le stock de bananes. |
Dîner et déjeuner sur Satria 3.
L'équipage installe nos lits sur le pont supérieur couvert.
Matelas trop fins, bâche bâbord non fermée, nous réveillerons frigorifiés et pleins de courbatures à 5 heures du matin.
La beauté du paysage dans la brume et un copieux petit déjeuner nous feront vite oublier les déboires de cette première nuit.
Dès
que nous nous arrêtons à un ponton, Ali, le conducteur, part en
courant avec Gatun pour lui dégourdir les pattes.
Ici
nous découvrons notre premier mâle, plus grand que les femelles.
14 heures, troisième et dernière station de nourrissage : Camp Leakey.
Cette fois-ci les orangs-outans auront du lait en plus des bananes.
Pour
cela, il doit le combattre mais n'a pas encore réussi à le
challenger.
L'orang-outan
dominant a les masques faciaux qui s'agrandissent lorsqu'il est
reconnu comme dominant. Ces mêmes masques faciaux s'atrophient quand
il perd son rang.
Notre
deuxième nuit est bien meilleure que la première : deux
épaisseur de matelas, un drap de dessus pour se couvrir et surtout
toutes les bâches baissées!
Sur
le chemin du retour, nous nous arrêtons au village des cousins du
guide : Sekonyer.
Il
nous offre un lait chaud à la fraise accompagné de cacahouètes et
de chips de riz.
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