Arrivée en Nouvelle Calédonie - Nouméa - Retour en France

Après un petit jour de repos à Saweni bay, nous devons revenir à Lautoka afin de faire vérifier nos batteries neuves qui ne chargent pas correctement. Nous les changerons contre 6 plus petites, sans entretien, au lieu des 3 grosses. Christian est donc obligé de réaménager le compartiment batteries.

Le mouillage devant Lautoka est un mouillage difficile et nous n'avons pas la chance d'avoir beau temps, le départ s'impose donc.

Douanes, immigration dernières courses, nous levons l'ancre jeudi 24 octobre pour …. Malolo Lailai une autre île des Fidji se trouvant sur notre route de notre départ.
Une nuit de rêve à Sawani baie

La baie de Saweni au petit matin

Malolo Lailai nous donnera une meilleure impression des Fidji, notre arrivée se fait sous le soleil mais cela ne durera pas très longtemps.

Nous avons toujours mauvais temps, pluie et re-pluie mais ce mouillage est calme et très beau.

Nous y retrouvons des copains “Jimini Cricket”.

Nous prenons des forces avant notre départ pour la Nouvelle Calédonie (piscine, bons repas, supers desserts préparés par Sabine notre patissière en chef!).

Dimanche 27 octobre, nous quittons Malolo Lailai à 13 heures avec du beau temps (enfin), mer peu agitée, vent SE 10 à 15 noeuds. Tout est parfait.

Les nuits sont calmes, pas de cargos ni de paquebots nous dormons bien.

Christian pêche une dorade coryphène de 1m23. Nous n'arrivons pas à la manger toute entière.

Dans la nuit du 28 octobre, le vent SE monte (20 noeuds), la mer devient agitée et à 2 heures du matin …... la barre hydraulique nous lâche, plus d'huile dans le circuit. Nous n'avons plus de pilote et Tahaa Tiva n'est plus manoeuvrable.

Christian installe alors la barre franche de secours. Nous la bloquons avec des bouts de façon à ce que les safrans soient droits et laissons dériver Tahaa Tiva. On verra bien demain matin. Il n'y a pas de danger de collision en pleine mer.

Le 29 au matin, nous nous apercevons que la barre franche a du jeu. Changement des vis et écrous. Le vent monte à 25 noeuds, la houle travers atteint 1m50 à 2m. Nous sommes secoués et Tahaa Tiva n'arrive pas à garder le cap. Nous continuons à dériver. Va-t-on atterrir en Australie?

Nous navigons avec 2 ris dans la grand-voile, peu ou pas de génois, une vitesse entre 1 et 3 noeuds.

Mercredi 30, il nous reste 358 milles à parcourir. Le moral est en baisse.

MAIS, pendant la nuit, Christian a une idée géniale : inverser les durites du système hydraulique (remplacer la durite avec l'huile sous pression par celle de l'huile sans pression).

Réparation effectuée et, au miracle, la barre et le pilote re-fonctionnent correctement.

OUF! Ouf! Ouf!

Tahaa Tiva reprend sa route à la vitesse de 6 noeuds.

Nous espérons que la réparation tiendra jusqu'à notre arrivée malgrè les 25 noeuds de vent et la mer agitée.

3 jours de navigation de plus, nous voici devant la passe permettant d'accéder au lagon de la Nouvelle Calédonie : le canal de la Havannah.

La marée descend, nous avons le courant contre, il y a, par conséquent, beaucoup de clapotis.

La barre va-t-elle tenir et fournir les efforts nécessaires au passage?

Eh bien non!

En arrivant à la première bouée elle cède à nouveau.

Nous laissons Tahaa Tiva se mettre à la cape (peu de risque car le courant nous entraîne vers le large) et nous remontons la barre franche.

Nous passons le canal moi à la barre Christian au moteur et aux cartes.

Exploitation des mines de nickel

Samedi 2 novembre, nous arrivons enfin dans la Baie de Prony.

Notre premier mouillage ne sera pas le bon car le sondeur tombe en panne juste au moment de jeter l'ancre.

Nous décidons de prendre alors une bouée derrière l'île de Casy.

13h30, enfin au calme dans un cadre reposant et beau.

Nous repartirons le lendemain matin à 6h30, direction Nouméa-Port Moselle.

Arriver sur Nouméa

Port Moselle

Nous laisserons Tahaa Tiva sur le chantier Carène Océan à Ducos près de Nouméa pendant la période des cyclones c'est-à-dire de décembre à avril.

Derrière le chantier se trouve le cimetière des surveillants du bagne de Nouméa (1864 - 1924).

Nous retrouvons un couple d'amis (connus à Nîmes!) très sympathique, d'une gentillesse inimaginable. Nous visiterons Nouméa et ses environs avec eux et ferons quelques fêtes en leur compagnie.
Ils nous hébergeront la veille de notre départ et nous conduiront à l'aéroport.

Christiane et Nicolas

L'année 2013 aura été faite de navigations difficiles, le Pacifique, perturbé par la houle du sud, est un océan qui ne porte pas bien son nom!

Merci à nos fidèles lecteurs, à l'année prochaine.

Les derniers jours aux îles Fidji

La visite de Nadi nous déçoit un peu. C'est une ville pour les touristes, nous sommes hélés dans la rue pour acheter des souvenirs locaux (sûrement made in Indonésie!).

Un petit tour chez le coiffeur avant la visite du temple hindou.

Le temple hindou, toujours très coloré, mérite une visite.

Il faut reconnaître qu'ici il a très peu de monuments à visiter et donc c'est avec plaisir que le découvrons.

Nous y déjeunerons pour 10F$ (4 euros) pour nous deux.

Appareil de musique électrique!

Au détours d'un magasin, nous rencontrons un vendeur s'appelant June (comme notre petite fille!!!).

Nous découvrons que, tout près, une usine fabrique des chaussures, bottes et chaussons en agneau mérinos.

Nous y allons et découvrons une petite usine exportant sa production principalement vers l'Australie.

L'usine fabrique sur mesure les bottes ou les chaussons de votre choix (couleur, taille, forme) et, une heure plus tard, votre commande est là ! Incroyable non!!

 Le mouillage au port de Lautaka n'est pas des plus agréable. Odeurs d'usines, bateau couvert de cendres, mouillage instable, eau très trouble.

Une envie de verdure, de beaux paysages et nous voilà partis pour Waya island.

7 heures de navigation, nous mouillons dans une jolie baie entourée de petites montagnes.

Hélas, dans l'après-midi le mouillage devient très rouleur, le soir des rafales se lèvent à cause d'un effet venturi dû aux montagnes. Nous aurons entre 30 et 37 nœuds de vent pendant toute la nuit, de la houle.

Départ de Waya

Une nuit presque blanche, nous repartons à 6 heures du matin sans avoir descendu l'annexe pour ….. Saweni Bay!
C'est avec bonheur que nous retrouvons ce mouillage, le meilleur que nous ayons rencontré à ce jour au Fidji.

Extraordinaire lever de soleil sur Saweni Bay

Notre séjour se termine. Nous devons faire établir la clearance de sortie définitive à Lautaka par les douanes. Les douanes remplissent aussi les documents pour l'immigration, cela simplifie les formalités. Nous avons une heure pour quitter les Fidji à partir du moment où les papiers nous sont remis.
Donc jeudi 24 octobre nous partons vers la Nouvelle Calédonie au lieu de la Nouvelle Zélande afin de revenir en France plus rapidement pour retrouver Marguerite et Papa et Maman.

Fidji - Les environs de Sigatora

Vendredi 11 octobre 2013, c'est le retour vers Suva avec deux petits arrêts.

Visite de la fortification « Hill fort Kolo ».

Le fort fut établi environ 1800 ans avant J.C. Il a été maintenu en l'état jusqu'à 1875.

On y voit une pierre meurtrière « Killing stone » sur laquelle les ennemis étaient allongés pour les sacrifices, le sang recueilli était offert aux dieux, les corps étaient un mets pour les hommes.

La pierre meurtrière

Point de vue depuis le sommet du fort.

Promenade à Kula Eco Park

Ballade au milieu de la végétation tropicale.

On y trouve des iguanes très rares,

 des perroquets aux couleurs étonnantes.

Perroquet endémique des Fidji

Dès notre retour, nous faisons les formalités pour la sortie interne à Savu auprès de la douane afin de pouvoir circuler dans les îles.
Nous partons mouiller à Vaga Bay sur l'île de Beqa. Nous déjeunons dans ce joli mouillage mais le vent souffle en rafale (environ 25 nœuds).

De peur de déraper au cours de la nuit, nous repartons mouiller devant Nadi à Viti Levu.

Hélas notre choix n'est pas plus satisfaisant : trop de vent et de houle.

Nouveau départ pour pour Saweni Bay. Enfin un excellent mouillage, bien abrité, une mer calme.

Un jour de repos et nous mouillons au port de Lautoka.

Lautoka est une petite ville coloniale, très animée.

A l'office du tourisme nous trouvons une proposition de promenade dans les montagnes à Korobebe village. Nous ne trouverons jamais l'organisme proposant cette randonnée mais un taxi nous conduira très gentiment au village par les pistes.

Un peu d'imagination et vous verrez "The sleeping giant"

Fidji Day - 10 octobre 2013

Petite escapade de trois jours sur la côte sud Viti Levu en voiture de location.

Départ mercredi 9 octobre à 8h

Petit arrêt à Pacific Harbour pour prendre un petit expresso avec vue sur les nénuphars.

A l'entrée du village (pour les touristes) un lali est exposé.

Le lali est un gros tambour réalisé dans le bois d'un arbre résonnant particulièrement bien et sur lequel on tape avec 2 rondins de bois.

Nous continuons jusqu'à Natadola, la plus belle plage de Viti Levu.

Après plusieurs aller-retours nous finirons enfin par la trouver, pas facile ! Il fallait prendre le chemin de l'hôtel Intercontinental situé en bordure de la plage.

Jolie plage mais pas exceptionnelle.

Nous dormirons au Gecko's Resort pas très éloigné de Sigatora, notre objectif.

En effet, le jeudi 10 octobre est le « Fidji Day » autrement dit la fête nationale.

Sigatora est renommée pour les courses de bilibilis ce jour là.

Stands pour se restaurer

Le matin est consacré aux jeux terrestres sous l'oeil de l'arbitre officiel :

• course des serveurs
  
  
  
• course des marcheurs sur planche, …....
  
  

  

  et parfois tout s'effondre au milieu des éclats de rire du public!

  l'après-midi, aux jeux d'eau :

• courses de bilibilis
  
  
  
  
• courses de kayaks
  
  
  
  
• relais de kayaks (très amusants, pas facile de tourner les bouées du parcours, de nombreux équipages se retrouvent à l'eau!)
  Je laisserai la conclusion de cette journée à cet arbitre :